La nouvelle station d’épuration : un outil conçu selon un modèle vertueux

Le 19 juin 2025, la station de traitement des eaux usées a été inaugurée par Mme le Maire, en présence Laure Trotin, Secrétaire générale de la préfecture, Sophie Pantel, Députée de la Lozère, Patrice Saint-Léger, Vice-président du Département de la Lozère et Séverine Cornu, Conseillère départementale, des maires des communes du territoire, M. Pinot, Agence de l’eau Adour-Garonne et M. Orsucci, Directeur Veolia Territoire Gard Lozère et Marc Ruvini, Agence OTV.

Cette inauguration, précédée d’une visite des équipements, par Frédéric Maheux, représentant départemental de l’exploitant Véolia, marque l’achèvement du plus important chantier qu’ait connu notre commune ces dernières années :

Important dans le temps, puisque cette nouvelle station est l’aboutissement d’un travail de fonds initié en 2017 par l’ancienne équipe municipale, poursuivi par Mme le Maire et le conseil municipal depuis leur élection en mars 2020. Le dépôt du permis de construire a été effectué le 27 mai 2021 et obtenu le 20 juillet 2021. Le marché a été signé le 30 juin 2021 et les travaux ont commencé le 27 septembre 2021.

Important financièrement, s’agissant d’un chantier d’un montant de 5 182 325€ HT, pour la part travaux à la signature du marché puis évoluant à 5 259 388,73€ H.T à l’achèvement des travaux.

Les partenaires financiers sont :

  • L’État via la Dotation d’Équipement des Territoires Ruraux : 849 769,86 €
  • Le Conseil Départemental de la Lozère : 648 214 €
  • L’Agence de l’Eau Adour Garonne : 2 750 000 €
  • Le SDEE 48 : 23017,76€

Ce marché a été attribué au groupement d’entreprises OTV, BATIR 48, EIFFAGE ÉNERGIE, EPUR avec comme mandataire la société OTV. L’opération globale pour la commune, toutes les prestations d’intervenants confondues, s’élèvent à 6 346 662,79 € H.T. La société OTEIS a assuré le suivi du chantier de main de maître.

De l’ancienne à la nouvelle station d’épuration en photos

Traitement des eaux usées : un enjeu crucial pour la Ville

Surnommée le « pays des sources », la Lozère est parcourue par 437 cours d’eau sur près de 2 700 km de linéaire sans qu’aucun d’entre eux ne provienne d’un département voisin.
Quant à Saint-Chély d’Apcher, elle est un « territoire de sources », traversée par trois cours d’eau qui confluent dans le centre-ville pour former le Chapouillet, affluent de la Truyère.

Le Chapouillet, rivière autrefois nommée le Capoleg, est un milieu récepteur à la fois fort et sensible, limité en débit, parcourant une zone urbaine et industrielle. Sa particularité est d’être en tête de bassin versant, ce qui confère à Saint-Chély d’Apcher un rôle fondamental et stratégique pour la gestion de l’eau et des milieu aquatiques.

La réhabilitation de la station d’épuration fut un projet complexe à mener, qui a pu ainsi bénéficier d’un accompagnement particulier afin de répondre aux forts enjeux sanitaires et environnementaux.

Saint-Chély d’Apcher est à présent doté d’un outil profondément ancré dans son territoire et conçu selon un modèle vertueux à plusieurs égards :

  • Le procédé épuratoire de nitrification/dénitrification permet d’éliminer les composés azotés et minéraux dans les eaux rejetées.
  • L’unité de retraitement des matières de vidange et de graisse assure un service de qualité à tous nos administrés, y compris ceux qui ont un assainissement non-collectif
  • Le procédé de retour au sol : l’eau revient à la rivière et les boues reviennent à la terre. Celles-ci constituent un excellent engrais à coût réduit au bénéfice des agriculteurs.
Bon à savoir : Une station d’épuration comprend obligatoirement deux filières de traitement : la filière eau qui assure la dépollution des eaux usées, la filière boue qui assure le traitement du sous-produit principal d’une station d’épuration, à savoir la boue.

Extrait du discours de Mme le Maire :

Au travers de cette épopée de travaux, j’ai personnellement beaucoup appris, en tant qu’individu soucieux du respect de la préservation de notre environnement naturel, mais également en tant que maire confronté à la reconstruction d’un tel équipement lorsqu’on démarre d’un site dont on sait qu’il faut le démolir entièrement. Un projet exigeant qui implique  : 

  • la construction d’un outil de production qui fait appel à toute connaissance en bâtiment,
  • la maitrise de la technicité sur la question des rejets,
  • la maitrise de la conduite d’exécution de marchés de travaux. Nous sommes partis d’un groupement d’entreprises attributaires qui a fait appel à plus d’une vingtaine de sous-traitants,
  • la confrontation en permanence du projet avec la règlementation à prendre en compte. 

Ce nouvel équipement  s’inscrit dans une démarche durable et responsable qui rendra service pour le prochain demi-siècle au moins.

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